Une maison chargée d’Histoire

Des fondations médiévales

L’hôtel de Tréville dans lequel vous séjournerez est un édifice monumental divisé en trois maisons autonomes (dont deux disponibles à la location) mais communicantes, dont les fondations datent de l’époque médiévale. Les deux gîtes à disposition sont parties d’une même villa que la demeure de vos hôtes, qui seront ainsi immédiatement disponibles pour toutes requêtes et demandes d’information. Située entre la rue des chapeliers (qui mène à la paroisse abbatiale) et la rue du rocher (qui mène au château), la maison fut, au moyen-âge, copropriété des co-seigneurs de la cité : les comtes de Foix d’une part, les abbés de Saint-Volusien d’autre part. Elle était alors placée rue d’engros ou séjournaient les grands (gros) du comté qui constituaient la cour de Foix. Bâtie de pierres et de briques, reconstruite, remaniée, redécoupée à maintes reprises, la bâtisse offre à voir un enchevêtrement d’époques en un lieu unique.

Le château, surplombant l'oustal de Tréville, est illuminé pour célébrer la fin d'année

L’Oustal de Tréville surplombé du château de Foix.

De Louis XV à nos jours

Blason de la famille Calouin de Tréville

Blason de la famille Calouin de Tréville, de gueules à trois quintefeuilles d’argent.

A partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la maison devient propriété de la famille de Séré, alors rebaptisée hôtel de Séré puis hôtel de Séré-Tréville lorsque Henri Calouin de Tréville épouse en 1859 l’unique héritière de la maison de Séré. Il fut attribuée, à tort, une parenté entre les Calouin de Tréville de la maison de Séré-Tréville et le capitaine des mousquetaires, leur illustre homonyme immortalisé par Alexandre Dumas, ayant servi sous Louis XIII et qui résida bel et bien dans la cité en qualité de gouverneur du pays de Foix. Ainsi vécut le mythe pendant un certain temps, participant un peu plus de la renommée de l’hôtel de Tréville.

          La famille de Séré fut une des plus influentes de la cité fuxéenne pendant plusieurs siècles, lui fournissant notamment trois maires au cours du XIXe siècle. Bernard-Louis Calouin de Tréville, père de Henri Calouin de Tréville, fut quant à lui une figure importante de la région de Foix. Après une carrière militaire durant laquelle lui furent décernés les honneurs, il entame des recherches minutieuses sur l’histoire de Foix et sa région et en devient un spécialiste, notamment concernant la participation militaire de l’Ariège aux différents conflits où la France fut engagée.

Demeure atypique de par son histoire, l’oustal l’est également de par ses fondations. Celles-ci remontent probablement au Moyen-Âge et le mur du jardin, côté château, était sans doutes un mur militaire dont l’ancienne fonction, rendre la route du château exiguë et difficile d’accès pour dissuader les assaillants, est révélée par la présence de meurtrières rebouchées tout le long de la muraille. Le Patio récemment entièrement rénové semble quant à lui avoir été un bâtiment militaire servant probablement de garnison et disposant alors d’un accès direct aux anciennes murailles de la cité.

Vous pouvez consulter, dans la rubrique appropriée, les deux gîtes disponibles à la location.

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